La tannerie, comme la plupart des installations industrielles, est potentiellement source d’impacts sur l’environnement. Toutefois, les tanneries françaises sont des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). À ce titre, elles respectent l’Arrêté Ministériel du 2 février 1998 sur les prélèvements, sur la consommation d’eau et les rejets de toutes natures. Les services de l’État (Services de la Préfecture) contrôlent le respect de ces prescriptions sur la gestion des déchets, le traitement des rejets aqueux, la maîtrise des émissions atmosphériques et la non pollution des sols.
Au niveau européen, la Directive 2010/75/UE relative aux émissions industrielles (Directive IED), a pour objectif de parvenir à un niveau élevé de protection de l’environnement grâce à une prévention et à une réduction intégrées de la pollution provenant d’un large éventail d’activités industrielles dont la tannerie. Dans le reste du monde, quasiment tous les pays disposent de réglementation relative à la protection de l’environnement. Par contre, tous ne mettent pas en place de mesures sérieuses pour faire respecter les dispositions de leur propre texte.